Dali, artiste particulièrement curieux a beaucoup voyagé en Espagne, en France et aux États-Unis. Durant ces voyages, il a eu l’opportunité de rencontrer des personnalités, véritables sources d’inspiration que nous allons à présent découvrir ensemble.
La première rencontre importante dans sa vie a été celle de Ramon Pichot, ami de sa famille. Il a séjourné pendant plusieurs jours chez lui. Impressionniste, ce peintre espagnol lui a enseigné l’Art. Dali, fort de cet enseignement, s’est auto-proclamé « impressionniste » dès son plus jeune âge.
Federico Garcia Lorca, poète espagnol a également fait partie des rencontres importantes de sa vie. Ils se sont rencontrés à l’Académie de San Fernando de Madrid. C’est leur amour de la poésie et des Arts qui les a rapprochés.
Lorsque Dali vient à Paris pour la première fois en 1926, il veut absolument rencontrer un autre génie du XXème siècle : Pablo Picasso. « Je viens chez vous avant de visiter le Louvre », lui a-t-il dit. «Vous n’avez pas tort » lui a retorqué Picasso. Ils ont exploré plusieurs sujets communs, (les baigneuses, par exemple) et ont réalisé une œuvre commune pour « Les chants du Maldoror » de Lautréamont.
En 1928, Salvador Dali et Buñuel, réalisateur et scénariste collaborent pour la réalisation du film « Un chien Andalou ».
L’année 1929 est très importante dans sa vie car il rencontre sa plus grande source d’inspiration : Elena Diakonova, dite Gala. Paul Éluard, également membre du surréalisme et Gala sont invités à Cadaques par Dali mais dès les premiers regards échangés entre Dali et Gala, c’est le coup de foudre !… Trente ans plus tard, ils se marient religieusement.
Dali rencontre Freud à Londres en 1938 grâce à Stefan Zweig. Il s’inspire des idées du psychanalyste pour revisiter la Vénus de Milo. Il la pare de tiroirs pour représenter les secrets, les pans de l’intimité que l’être humain ne veut pas dévoiler…
En 1946, il rencontre Walt Disney. Ils collaborent tous deux au court métrage d’animation Destino. Il est possible de reconnaître la patte dalinienne lorsque l’on voit les horloges dégoulinantes, les paysages désertiques et les personnages étranges qui composent son univers.
1950 : rencontre avec Robert Descharnes à bord du paquebot L’America. Celui-ci devient son photographe, son collaborateur et son ami. Cette passion pour Dali, il l’a transmise à son fils, Nicolas Descharnes, aujourd’hui Expert Dali qui entretient à son tour son amour pour l’œuvre dalinienne avec ses filles. Si vous voulez en savoir plus sur les liens de cette famille avec Dali, je vous conseille de voir le documentaire « Signé Dali ».
En 1965, il rencontre la belle Amanda Lear qui deviendra, elle aussi, une de ses muses. Elle s’est rendue à plusieurs reprises à Cadaquès, écrit-elle dans « Mon Dali » avec l’accord de Gala qui lui a dit « Je vous le prête ».
C’est en 1974 à l’Hôtel Meurice que Dali rencontre Beniamino Levi, galeriste et collectionneur italien. Le fruit de leur collaboration a permis l’ouverture de Dali Paris.