Yacine Teggour donne vie à la Vision de l’ange
Qui es-tu ?
Yacine, 29 ans, Strasbourg
L’oeuvre proposée ?
La vision de l’ange
Ton inspiration ?
Je me suis inspiré en premier lieu des décors fantastiques de Dali. Des lieux où tout peut se mélanger et prendre un sens nouveau. En plus pour moi, il y a aussi une forme d’humour dans ces mondes impossibles et j’avais envie d’explorer cette facette de l’artiste.
Sinon au-delà des trop nombreux autres artistes dont je m’inspire, je suis aussi allé chercher du côté du théâtre de marionnettes et des souvenirs d’enfance que j’en garde.
Ta baseline ?
Il est difficile de s’occuper de son jardin quand une main géante venue d’une dimension parallèle vous en empêche
Ton intention ?
J’avais envie de transformer l’espace autour de l’œuvre en scène de théâtre dans laquelle prendrait place l’action. Une œuvre, c’est un terrain de jeu où rien n’est figé pour de bon. D’une certaine manière, l’antagoniste de mon récit est l’artiste lui-même qui pioche dans son propre univers pour agencer son espace créatif à sa guise. Mais nos imaginaires ne nous appartiennent pas totalement et cela crée des tensions entre les envies de l’artiste et ce que l’œuvre transmet au regardeur.