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DALĺ PARIS INVITE PATRICK RUBINSTEIN : JEUX D’OPTIQUE
15/06/2022 - 09/10/2022
Fidèle à son rendez-vous avec les artistes contemporains, Dalí Paris accueille l’artiste Patrick Rubinstein pour évoquer les multiples variations de l’art cinétique.
Patrick Rubinstein est un artiste français né en 1960. Il travaille et vit actuellement à Paris. Il développe un univers cinétique à partir d’influences multiples et invente le mouvement Kinetic Pop Art, alliant les principes techniques des arts optiques et la thématique de la figuration en art.
Fasciné par le travail de Yaacov Agam, dont le procédé optique en accordéon donne l’impression optique de mouvement par le déplacement du spectateur par rapport à l’œuvre, il s’en sépare dans l’esthétique, ajoutant la figuration à l’abstraction géométrique.
Toujours à la recherche d’innovation, il met au point le principe du Dooble consistant à fusionner deux images en une, puis à appliquer cette image fusionnée sur un assemblage de lamelles perpendiculaires.
L’application de l’image sur ce support recrée à 45° les deux images originelles de part et d’autre. Plusieurs autres images, en entrelacs des deux vues, apparaissent lors du déplacement du spectateur autour de l’oeuvre. Patrick pousse ensuite le défi en associant trois images : en plus des vues latérales une image centrale apparait distinctement.
Patrick Rubinstein a notamment travaillé avec Philippe Starck et ses oeuvres sont présentées dans plusieurs musées (Fondation Maurice and Paul Marciano de Los Angeles, POPA Porrentruy Optical Art en Suisse, et le musée Copelouzos d’Athènes). Il expose régulièrement dans plus de 70 galeries à travers le monde dont la Galerie Montmartre, à quelques pas de Dalí Paris.
Avec cette exposition, Patrick Rubinstein rejoint l’obsession dalinienne d’échapper aux limites du champ optique, et d’expérimenter une peinture en trois dimensions, source de nouvelles illusions.
L’impression de mouvement générée par la technique de Patrick Rubinstein, associé aux éclats de lumière dû au travail minutieux de la feuille d’or plonge le spectateur dans un état quasi hypnotique propice au rêve et à l’introspection chers à Dalí.
Le talent et l’imagination de ces artistes repoussent les frontières de la narration visuelle et illustrent à merveille la géniale intuition du maitre surréaliste : « regarder c’est inventer » !