La danse, thème largement abordé par de grands Maîtres de l’Histoire de l’Art. Degas, avec ses représentations de ballerines, Matisse avec sa célèbre « Danse » ou encore le génie catalan sont entrés dans la danse dans leurs œuvres.
Le Maître de Figueras s’intéressa à cette discipline essentiellement au travers de ses créations sculpturales. C’est par exemple le cas pour « La danseuse dalinienne » où il met en scène cette danseuse de flamenco, univers que Dali appréciait tout particulièrement comme nous avons pu le voir dans l’article précédent.
Dans « Hommage à Terpischore », il représente la muse de la danse, Terpsichore (en grec ancien, le nom de Terpsichore signifie « qui apprécie la danse »). Ici, il l’envisage comme un personnage double et complémentaire : un personnage dont la masculinité évoque le mouvement, le rythme ainsi que le pouvoir créatif qui est suggéré par la présence des branches ; et un personnage féminin dont le poli, la dorure et la gestuelle évoque la grâce, l’élégance, la beauté de cet art. Dali mêle ici classique et modernité.
Dans cette sculpture, Dali mêle un de ses sujets de prédilection, le temps à la danse. En effet, nous ne pouvons échapper à celui-ci.
Si Dali insère la danse au sein de ses chefs-d’œuvre sculpturaux, il la met également en scène au sein de « Destino », à découvrir ici
Walt Disney et Dali commencèrent à collaborer en 1946 pour ce court-métrage animé qui fut finalement achevé en 2003.
Comme nous avons pu voir, Dali a traité de la danse aussi bien dans ses sculptures qu’au sein d’une ses œuvres cinématographiques. Dans mon prochain article je m’attaquerai à des compagnies contemporaines qui se sont inspirées de l’univers surréaliste du Maître.
Photos :
Dali en compagnie d’une danseuse
Salvador Dali, La danseuse dalinienne, 1984, Ó IAR Art Resources
Salvador Dali, Hommage à Terpischore, 1984, Ó IAR Art Resources
Salvador Dali, La danse du temps, 1979, Ó IAR Art Resources
Extrait de « Destino », court-métrage dessin-animé, Disney et Dali, 2003.